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L’histoire macabre d’Alep Est, l’an dernier, se répète aujourd’hui à la Ghouta. Il faut agir maintenant ! Dans l a Ghouta orientale, assiégée par le régime syrien depuis 2013, les enfants sont malheureusement en première ligne du conflit. 500 personnes ont besoin d’être évacuées dont 167 enfants : « Pas un seul n’a pu être évacué au cours des deux derniers mois. Pas un seul. Neuf d’entre eux sont décédés. » - Jan Egeland, Conseiller spécial de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie. Rama, 4 ans, en fait partie.

Tranches de vies : Rama, une enfant sous l’état de siège

Les enfants sont malheureusement en première ligne du conflit. 500 personnes ont besoin d’être évacuées dans la Ghouta orientale dont 167 enfants : « Pas un seul n’a pu être évacué au cours des deux derniers mois. Pas un seul. Neuf d’entre eux sont décédés. » – Jan Egeland, Conseiller spécial de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie. Rama, 4 ans, en fait partie.

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Rama ne sait pas qu’elle est atteinte d’un cancer de la gorge (pharynx nasal). Comment le comprendrait-elle à seulement 4 ans ? Et comment lui expliquer que, contrairement à tout autre enfant dans le monde, elle ne peut pas être soignée de sa terrible maladie ? Encerclée dans la Ghouta, elle attend patiemment qu’on lui délivre un traitement depuis maintenant 1 an. Mais le temps est compté, chaque jour, la tumeur cancéreuse ronge le corps de la fillette. Comme elle, d’autres ont patienté sans jamais recevoir le précieux traitement qui aurait pu sauver leur vie. Mais ce qui rend Rama malheureuse, c’est d’avoir faim, comme tous les enfants dans la Ghouta. Son rêve ? Manger. La nourriture lui est transmise par voies intraveineuses. Chaque jour, sa maman la conduit à l’hôpital. La boule au ventre, les larmes aux yeux, elle lance un cri de détresse : « Quand je vois Rama, j’ai l’impression que c’est tout Ghouta qui est malade et qui attend une aide désespérément. ». Avec toute la patience d’un enfant, elle lutte contre la mort.

La souffrance de Rama et de tous les enfants dans la Ghouta assiégée n’est pas une fatalité… Participez à notre mobilisation !

Face à l'urgence de la situation, l'UOSSM se mobilise et lance sa grande campagne de mobilisation Urgence Ghouta à retrouver sur le site UrgenceGhouta.uossm.fr

L'objectif, collecter des fonds pour soutenir les médecins et hôpitaux qui soignent jour et nuit les malades et les victimes du conflit à la Ghouta et prendre en charge les enfants malnutris, premières victimes du siège qui enclave la région depuis maintenant 5 ans.

Au cœur d'un désastre humanitaire à la Ghouta

Cette région de la banlieue Est de Damas en Syrie, est assiégée depuis 2013. 370 000 habitants dont près de 95 000 enfants, vivent piégés dans 30km2. Depuis le 14 novembre, la région connaît une escalade de la violence. Sous le feu quotidien des bombardements, des centaines de morts et de blessés afflux dans les hôpitaux submergés qui manquent de tout. Le siège encercle les populations dans un désastre humanitaire. L’histoire macabre d’Alep Est, l’an dernier, se répète aujourd’hui à la Ghouta. Faut-il pour autant abandonner ces populations ?

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Les hôpitaux reçoivent plus de 30 blessés par jour, en plus des dizaines d'opérations chirurgicales déjà réalisées quotidiennement et pour lesquelles le matériel manque cruellement. « Le personnel médical n’a pas d’autres options que de faire face à cette situation malgré un épuisement physique et émotionnel. Même les médicaments et fournitures médicales les plus élémentaires sont en rupture de stock et toutes les voies d'approvisionnement de l’aide humanitaire sont coupées. » - Dr. Ghanem Tayara, Président d'UOSSM International

Le prix du fioul a incroyablement augmenté, les ambulances ne peuvent plus être réapprovisionnées, paralysant l’action des secours sur le terrain mais aussi dans certains secteurs (nurserie, soins intensifs), complètement dépendants de cette source d’énergie et qui tournent au ralenti. Le prix du diesel atteint la somme folle de 11$ le litre et celui du gasoil celle de15$.

Qui aurait pensé qu’après 5 ans de siège, la situation pouvait empirer ? Pourtant la descente aux enfers continue pour la Ghouta qui jour après jour s’enfonce toujours plus dans l’horreur et connaît ses jours les plus sombres. La population est en train de mourir ! Pouvez-vous imaginer que, la dernière fois que des denrées alimentaires ont pu être livrées à la Ghouta orientale, c’était à la fin du mois d’octobre ? Et en quantité si insuffisante qu’elles n’ont pu subvenir aux besoins que de seulement 10% de la population. La malnutrition et la famine atteignent un seuil critique. Il manque la plupart des produits basiques comme le blé, la farine, le riz, le sucre, le beurre et l’huile et quand ces produits sont disponibles, ils atteignent des prix faramineux. Pouvez-vous imaginez payer votre kg de sucre à 35$ ou celui de thé à 240$ ?

Dans la Ghouta orientale, des milliers de vies sont en jeu. La souffrance des civils n’est pas une fatalité de la guerre. Ce n’est pas la seule option. Malgré les horreurs indicibles, il y a entre 600 et 1 000 nouvelles naissances chaque mois. Les habitants ont encore l'espoir d’un avenir meilleur.

L’UOSSM à la Ghouta depuis 2012

L'UOSSM est engagée dans la région de la Ghouta depuis 2012 : soutien aux hôpitaux, fourniture de médicaments, de consommables et de matériel médical.Nous avons ouvert un centre de santé à Douma dans le village de Missraba et nous prenons en charge le fonctionnement des services de soins intensifs de l’hôpital central de Hamouriya et de l’hôpital de Douma qui regroupent près de 200 soignants.

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Comment agir ?

Face au désastre humanitaire de la Ghouta, nous lançons une campagne exceptionnelle Urgence Ghouta. Pour agir maintenant, deux actions simples :

  • Soutenir les médecins et hôpitaux qui soignent Rama et les malades de la Ghouta de pouvoir maintenir les soins et continuer malgré le siège à sauver des vies
  • Prendre en charge un enfant malnutri

Faites un don : 

Et mobilisez-vous sur les réseaux avec les hashtags : #UrgenceGhouta #BreakTheSiegeGhouta 

Ziad Alissa, président de l'UOSSM France, alerte :  "La situation dans Ghouta est inimaginable, des enfants meurent de faim en toute ignorance. Nous demandons à la communauté internationale de permettre aux organisations humanitaires d'accéder immédiatement à cette zone avant qu'il ne soit trop tard."

La souffrance de Rama et de tous les enfants dans la Ghouta n’est pas une fatalité… Mobilisons-nous !

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