Abdul Rahman est un déplacé de Maarat al-Nouman, une ville de la province d’Idleb, bombardée massivement lors de la récente escalade militaire, et de laquelle il a dû fuir pour se réfugier à Qoorqeena. Avec sa famille, ils vivent à 13 personnes dans une seule pièce... Il s'est présenté au centre de l'UOSSM de Qoorqeena avec une grave infection des poumons. 

Des analyses plus poussées ont révélé une tuberculose. La tuberculose se répand surtout dans les milieux où sévissent la précarité, la promiscuité, la malnutrition, de mauvaises conditions sanitaires et un manque de suivi médical. Elle fait partie des maladies chroniques invisibles mais destructrices dans les camps en Syrie. 

L'UOSSM fournit gracieusement à Abdul Rahman un traitement par antibiotiques qui permet sa guérison. Mais il reste soucieux pour sa santé : « En tant que malade de la tuberculose, je suis très inquiet face à l’arrivée du coronavirus. Les soignants de l’UOSSM m’ont donné des instructions strictes pour éviter tous les risques de contamination. »

Que fait l'UOSSM pour les patients comme Abdul Rahman ?

• Identification et priorisation de nos actions sur les personnes à risque : environ 19 000 personnes souffrent de maladies chroniques à Idleb (4 000 de problèmes respiratoires).
• Distribution aux patients connus de nos structures de santé de kits d’hygiène, ainsi qu’un stock de trois mois et plus, des médicaments nécessaires à leur traitement.

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