Dans quelques mois, 4 millions de personnes dépendant du couloir humanitaire de Bab Al Hawa seront probablement livrées à elles-mêmes et devront affronter seules la pénurie d’eau, le manque de nourriture et de médicaments. Um Oussama fait partie de ces personnes en situation d'extrême fragilité et de précarité.

L'extrême pauvreté et les conditions de vie dans un camp de déplacés : 

 

Cela fait déjà 9 ans qu’Um Oussama et sa famille ont dû quitter la campagne d’Alep. Ses proches et elle vivent et survivent dans un camp de déplacés où elle dépend, avec ses 9 enfants, totalement de l’aide humanitaire apportée par le corridor de Bab Al Hawa. Déscolarisés, les enfants fouillent quotidiennement les poubelles au lieu d’être sur les bancs de l’école…

Um Oussama

« Nous vivons à la base de l’aide humanitaire et nous entendons parler de la fermeture du couloir humanitaire de Bab Al Hawa. Si cela est vrai, nos vies seront finies. C’est notre seul espoir et soutien, nous n’avons rien d’autre. »

Kit de secours, médicaments gracieux, pain, eau potable, toilettes…. le camp manque de tout. Pour accéder aux médicaments gratuits, Um Oussama doit faire jusqu’à 1h00 de marche.
Ce couloir humanitaire reste donc le seul et unique moyen de subsistance et de survie des populations syriennes. Sans cette aide cruciale, des millions de personnes ne pourront ni se soigner, ni se nourrir, les noyant dans une urgence humanitaire sans appel.

Um Oussama, comme beaucoup, sait que son sort est lié aux pouvoirs décisionnels des Nations-Unies.

« J’appelle les Nations-Unies et toutes les personnes sensibles à notre cause à nous aider. Nous ne voulons pas que ce dernier couloir humanitaire ferme. Tout le monde en a besoin. Si le corridor ferme, il n’y aura pas d’ambulance pour transporter les malades et les personnes mourront dans leurs lits. »

Ensemble, agissons !