Hussein, 55 ans, vit dans le nord de la Syrie et souffre de diabète et d’hypertension artérielle. Grâce à nos agents de santé communautaires qui sillonnent le pays pour rencontrer les populations difficiles d’accès, Hussein a découvert qu’un centre de santé gratuit se trouvait proche de chez lui. Il est soigné dans le centre de santé primaire, dans la région de Raqqa. Les médecins sur place sont à l’écoute de ses besoins, et assurent un suivi efficace de l’évolution de son état de santé toutes les semaines.
Pour Hussein, comme pour bon nombre de syrien.nes, les conséquences de la guerre couplées à l’impact de la pandémie mondiale et la crise économique au Liban n’ont fait qu’aggraver les conditions de vies et la pauvreté en Syrie. Les centres de santé primaire de l’UOSSM France, dispersés dans tout le nord de la Syrie, sont essentiels pour permettre un accès aux soins de qualité et gratuit aux populations les plus démunies.
L’accès aux soins médicaux, une priorité dans le nord-est de la Syrie
En 2020, la population de la région de Raqqa dépassait 2,2 millions d'habitants, dont 608 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays. La grande majorité d’entre eux vivent dans des campements de fortune et plus de 50 % de la population de déplacés internes a un besoin urgent d’assistance médicale. En dépit de cette crise migratoire, la destruction des infrastructures de santé, le manque de personnel médical et d’équipements adaptés, ou la difficulté d'approvisionnement en médicaments sont autant plus d'obstacles pour garantir les soins médicaux essentiels.
Pour plus de 50% de la population des trois gouvernorats du nord-est de la Syrie, l’accès aux services de santé est une priorité absolue, en particulier pour le traitement des maladies chroniques, la médecine obstétrique, les soins d'urgence ou encore les services de santé primaire.
L’UOSSM France soutient la mise en place des programmes médicaux et humanitaires à Raqqa et Deir-Ezzor et plus généralement dans le nord-est de la Syrie via une organisation locale.
Les centres de santé primaire pour un accès aux soins durable
Destruction à plus de 60% des systèmes de santé publics, ces dix dernières années de conflit ont fortement affecté l'accès aux soins vitaux à travers l'ensemble du pays. Parmi les structures médicales en fonctionnement, beaucoup peinent à assurer un service adapté. Les maladies chroniques les plus fréquentes nécessitant un traitement médical régulier comme le diabète, l'asthme, l'épilepsie ou encore les maladies cardiovasculaires, deviennent alors un véritable fardeau pour la population syrienne qui courent un risque accrue de complications graves.
Depuis le début de la guerre, on estime le nombre de décès de personnes atteintes de pathologies chroniques à plus de 1,5 millions de personnes.
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En 2020, l'UOSSM France soutient 17 centres de santé primaires à travers tout le nord de la Syrie. Grâce à ces centres, plus de 350 000 consultations ont pu être garanties en pédiatrie, gynécologie, médecine général, nutrition ou soins dentaires. Tous nos centres disposent également d'un laboratoire d'analyse et d'une pharmacie.
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