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Les médecins et les centres médicaux de la Ghouta orientale sont submergés par l'afflux de blessés suite aux attaques de plus en plus intenses sur la région. On dénombre plus d’une centaine de frappes aériennes visant des zones habitées, dont la plupart contiennent des bombes à fragmentation, interdites par le droit international et qui causent des pertes humaines importantes.

De nombreux services médicaux ont été fermés pour assurer la sécurité du personnel médical, des patients et des installations. Et dans ceux maintenus ouverts, le matériel chirurgical et les médicaments sont en trop faible quantité en raison du siège. On ne compte plus le nombre de personnes victimes de la malnutrition. Dernière en date, une jeune femme, I.B. Gaburah, décédée faute de médicaments adéquats pour soigner sa malnutrition sévère. 

Trois casques blancs ont été tués vendredi dernier lors d'une opération de sauvetage sur la Ghouta orientale. Alors qu'ils prenaient en charge les blessés d'une première attaque aérienne, l’avion a frappé une deuxième fois, tuant les sauveteurs. Cette technique, très fréquemment utilisée, montre la volonté de cibler directement les soignants et sauveteurs pour maximiser le nombre de victimes. 

Les centres du Programme alimentaire mondial des Nations-Unies ont également fait l'objet de frappes la semaine dernière, aggravant toujours plus la situation de malnutrition et les souffrances de la population dans la Ghouta orientale. Plus grave encore, on nous signale l'utilisation de chlore et de napalm au cours de ces attaques.

L'UOSSM exige un accès humanitaire immédiat pour les convois d'aide humanitaire contenant nourriture, médicaments et matériel médical. Le Dr. Ziad Alissa, président de l'UOSSM France, déclare : "La situation médicale dans la Ghouta est critique et nous exigeons que toutes les parties agissent MAINTENANT pour faire face à cette catastrophe humanitaire. Le meurtre des trois Casques Blancs est dramatique. Ces sont des héros. Nos plus sincères condoléances à leurs familles. Combien de travailleurs humanitaires doivent encore mourir avant que les lois internationales ne soient prises au sérieux ?"

Dans ce contexte, il est plus que jamais primordial de soutenir les soignants et les populations en Syrie. L'UOSSM est mobilisé à travers  la pétition du Pr Raphaël Pitti qui a réunit plus de 150 000 signatures en quelques semaines.

D'autre part, pour collecter des fonds et mobiliser, nous organisons notre premier grand dîner de gala caritatif  le samedi 25 novembre 2017 à Paris.

 > Je participe au gala <